Sénior et recrutement
[Sondage] Séniors d’aujourd’hui !
Au sein de notre société, l’âge de départ à la retraite est en constant recul. Chaque salarié est donc destiné à passer une bonne partie de sa carrière en tant que sénior. Or la signification du mot « sénior » évolue rapidement depuis quelques années. En effet, le mot « sénior » n’est plus du tout synonyme de 3ème âge aujourd’hui. Alors, qui sont ceux que l’on appelle les séniors dans le monde du travail et de l’entreprise ? Vos réponses, à notre sondage, en chiffres…
Tout d’abord, chacun a sa propre définition du mot sénior. En effet, 36 % des personnes interrogées considèrent que l’on devient sénior en entreprise lorsque l’on possède + de 10 ans d’expérience. A l’inverse, 34 % des sondés pensent qu’être sénior est davantage une question de mentalité. On retrouve également, 24 % des personnes interrogées qui estiment qu’un sénior a + de 45 ans tout simplement. Enfin, 6 % pensent qu’être sénior c’est avoir + de 5 ans d’expérience. A chacun son regard !
Alors que signifie vraiment le terme « sénior » ?
Dans un premier temps, il est nécessaire de bien préciser le contexte de discussion dans lequel nous abordons ce terme. En effet, un sénior n’est pas considéré de la même façon en société ou dans le monde du travail. Dans la vie de tous les jours, hors de la vie active, un sénior est généralement une personne retraitée qui a cessé son activité professionnelle.
Dans le monde du travail, en revanche, le terme « sénior » peut faire davantage référence à une personne d’expérience ou d’expertise, sans pour autant préciser le nombre d’années d’exercice. En règle générale, ce terme est donc utilisé pour souligner un niveau d’expérience et de savoir-faire professionnel.
Ainsi, en fonction des entreprises et des profils, il est donc possible d’être considéré comme sénior après avoir pratiqué son métier seulement pendant 10 à 20 ans. A l’inverse, on peut aussi avoir 50 ans et être junior sur son poste.
Enfin, aux yeux de l’administration, on devient sénior à 50 ans.
Sénior et recrutement : où en est-on ?
La gestion de carrière est un travail de chaque instant; que l’on soit jeune diplômé ou déjà considéré comme sénior aux yeux de ses pairs. En général, c’est vers 45 ans que l’on atteint l’âge de séniorité, soit à peu près à mi-chemin de son parcours professionnel ! C’est d’ailleurs à cette période du parcours que l’on à tendance à réfléchir à la suite de sa carrière et à envisager un virage. Ce n’est donc pas rare d’observer des projets de formation ou de reconversion pro’ chez des personnes ayant une expérience professionnelle d’une vingtaine d’années…
Pour en revenir à la langue française et à ses subtilités, le terme sénior n’est donc pas forcément un obstacle à la recherche d’emploi. Certaines entreprises recherchent même délibérément des profils séniors. En effet, ceux-ci sont déjà formés, et possèdent des atouts conséquents par rapports à des profils dits « juniors ».
De nombreux stéréotypes sur les séniors peuvent parfois persister et être un frein à l’embauche. Les séniors peuvent être par exemple au dessus de la fourchette proposée pour le poste. Ce serait toutefois oublier les qualités précieuses que ces profils apportent à l’entreprise ! L’un des atouts majeurs des personnes d’expérience est la maturité acquise au fil des années. Les personnes d’expérience connaissent bien leurs forces, leurs faiblesses et s’adaptent facilement à de nombreuses situations problématiques !
Pour conclure :
En bref, désormais « sénior » à mi parcours dans sa vie pro’, on l’emploi de manière presqu’anachronique ! En effet, un sénior est avant tout synonyme d’expert ! On peut donc être un expert jeune ! Pour conclure, les séniors représentent de merveilleuses ressources pour l’entreprise tant pour leurs savoir-faire que pour leur savoir-être. Au même titre, les juniors et les profils dits confirmés sont indispensables. L’entreprise a donc besoin de tous : elle ne peut se passer de la connaissance et de l’expérience, et doit jouer son rôle de formation pour faire grandir les plus jeunes. Les experts restent donc des profils précieux sans qui l’avenir des entreprises ne se dessinerait pas si bien !
Les Colettes, 14/01/22
Source : Cadremploi, axxis.
Dans-la-tête d’un recruteur
Dans la tête d’un recruteur : Entretien part 1 / Conseils candidats
L’entretien
Durant tout le déroulement de l’entretien d’embauche, le talent qui est en face de chaque recruteur est soumis à la pression engendrée par l’enjeu de carrière que représente l’exercice parfois difficile de l’entretien. Effectivement, cet entretien consiste pour le candidat à convaincre le recruteur que le « bon choix » est de lui donner sa chance, qu’il est le bon candidat, qu’il est la meilleure personne pour ce poste.
Pendant que le candidat s’exprime, le recruteur l’écoute et l’observe attentivement.
Le recruteur passe la majeure partie de l’entretien à écouter les réponses à ses questions. Il observe également le langage non verbal et les attitudes du candidat. Puis, il pose une question ou émet une remarque pour conforter son avis ou sa décision (prise durant les premières secondes ou minutes de l’entrevue).
Le candidat est souvent très concentré par l’écoute des questions et par les réponses qu’il doit donner, qu’il en oubli d’observer les gestes, les mimiques et la voix du recruteur.
2 maitres mots ressortent : Observer et jauger
Avec un bon entraînement et en multipliant les entretiens, chacun devrait être à même d’observer l’autre.
Pour mettre toutes les chances de son côté, le candidat doit aussi observer le recruteur et tenter de deviner ce qu’il pense. D’autant plus si celui-ci est le futur employeur ou le futur N+1. Ce sera avec lui qu’il devra partager son quotidien professionnel, s’il est retenu.
C’est à cela aussi que sert le moment de l’entretien où le recruteur demande au candidat s’il a des questions à poser. En effet, les positions sont inversées et le candidat a alors l’occasion d’observer le recruteur. De tenter de deviner ses pensées. C’est le moment d’essayer de le convaincre et de se « vendre », de se mettre en valeur.
Face à un professionnel du recrutement, cabinet de recrutement ou chargé RH, la gageure est plus importante et difficile. En effet, ils sont habitués à l’exercice et s’expriment donc, par habitude, avec plus de neutralité. Certains peuvent être impassibles, rendant difficile de savoir ce qu’ils pensent. D’autres, en revanche, seront plus expressifs, soit en positif, soit en négatif.
Chaque candidat est en quête de signe.
Ce signe évoque l’intérêt que porte le recruteur aux qualités personnelles du candidat vers la fin de l’entretien. Lorsqu’il aborde les centres d’intérêts du candidat et qu’il pose de multiples questions à ce sujet, c’est qu’il a un préjugé favorable pour son profil.
C’est un signe, pas une vérité absolue. Face à la concurrence, il est possible que le choix se porte alors sur un candidat que le recruteur rencontrera plus tard. Son intérêt peut alors évoluer en défaveur du premier candidat.
De même, l’absence de question du recruteur sur les loisirs, les sports ou les aspects extraprofessionnels signifie peut-être simplement que le temps lui manque pour approfondir son intérêt. Il est aussi possible qu’il ait déjà fait son choix de retenir ou de rejeter la candidature.
Lambert, consultant indépendant chez Les Colettes, 04/01/22.
La-Citation: Elisa
Bien que tous sont membres des Colettes, chacun de nos consultants indépendants possède sa propre vision du métier, et son crédo perso sur le recrutement ! Ce n’est pas une citation qui est proposée aujourd’hui par notre consultante Normande Elisa Desmedt, spécialiste des métiers du BTP et de la construction, mais plutôt un état d’esprit !
« Prendre le temps ».
Au moment de réfléchir à la citation qui pouvait illustrer sa vision du métier de recruteur, Elisa s’est rendu compte que c’était plutôt un état d’esprit qui prenait le pas dans sa façon de travailler et de voir les choses. À l’heure de la productivité et du besoin de rapidité sur la plupart de nos sujets en entreprise, Elisa, elle, choisit de « prendre le temps » ! Mais attention, si « prendre le temps » peut paraître synonyme de lenteur, pour Elisa au contraire cela en fait gagner, du temps.
En effet, il s’agit tout d’abord de prendre le temps de bien comprendre les besoins des entreprises et des candidats. De prendre le temps d’écouter. De questionner. Prendre le temps de conseiller. Prendre le temps de bien faire les choses. Être et rester disponible. Et prendre le temps, peu importe le temps que ça prendra d’ailleurs, pour les recherches, afin de toujours proposer le meilleur match candidat/entreprise ! Pour Elisa, le fait de « prendre le temps » est synonyme de toujours persévérer dans son métier et dans l’accomplissement de ses missions de recrutement ! Nos amis sportifs aimeront cette idée de ne rien lâcher et de tout donner afin d’atteindre son objectif !
Enfin, si l’on devait retenir une chose de cet état d’esprit que possède Elisa, c’est bien le fait que pour elle, « prendre le temps » est synonyme de qualité et non de quantité. En effet, Elisa à pour but de prendre soin des entreprises et candidats qu’elle accompagne. Elle choisit finalement de les fidéliser et non pas de les multiplier. Une vision basée sur l’expérience candidat et l’expérience entreprise qu’on adore chez Les Colettes !
Les Colettes, 13/12/21. .
Citation du jour
« Le recrutement est le langage des belles rencontres »
Parce qu’à l’origine, et sans critique aucune de la pensée qu’elle soit pure ou pratique, on peut se le dire : le recrutement est fait de belles rencontres. En effet, lorsque l’on a fait ce métier [de recruteur], on retrouve toujours, dans un coin de sa tête, des histoires sympas, de beaux moments d’entretiens et de belles rencontres.
Il est bien loin le temps où le recrutement consistait à évaluer les candidats, à les mettre en situation, les convoquer en entretien, etc. Vous savez, l’époque où pour choper un job, il fallait lire les annonces dans le journal et hop on entourait, avec un vieux feutre, celles qui nous plaisaient (bref on ne voit ça que dans les films maintenant)… Pour ma part, je n’ai pas connu cette époque là… et sans regret…
Aujourd’hui le recrutement c’est avant tout des prises de contact, des rencontres, des échanges, des mises en relation. On accompagne les candidats vers un nouveau projet pro’, parfois même vers une nouvelle vie, un nouvel enracinement, de nouveaux challenges, de nouvelles équipes. Cela nous construit et donne du sens à nos longues journées de labeur… Il n’y a pas deux candidats pareils, pas deux histoires identiques. On découvre des parcours mais également des personnes, des motivations, des projets… Et pour ces raisons, même si tout n’est pas si simple, ce métier, je l’adore !
Bref, pour vous donner le fond de ma pensée, j’emprunte ces quelques mots, un peu détournés, à un célèbre Emmanuel et je l’affirme sans complexe : quelle chance j’ai de faire ce job, parce que « Le recrutement est le langage des belles rencontres ».
Elise pour les Colettes, 22/11/2021
En-bref pourquoi changer d’emploi ?
Vous souhaitez changer de job ? Décodez vous !
Les français sont d’accord sur un point : ils sont généralement partants pour changer d’emploi !
Que ce soit pour retrouver de la motivation dans notre job, prendre un nouveau départ ou encore pour évoluer vers de nouvelles responsabilités, on retrouve bien souvent des raisons communes, qui nous poussent à céder à la tentation d’un nouveau départ !
Changer de job n’est pas facile et c’est une décision, la plupart du temps, mûrement réfléchie ! Il est donc nécessaire de bien comprendre ses motivations avant de sauter le pas !
Vous avez été nombreux à répondre à notre sondage ! On fait le point sur vos 4 motivations principales !
1- En pôle position : retrouver la motivation et le sens au travail
Si de nombreux éléments sont décisifs, pour 43 % d’entre vous, la raison principale est l’envie de donner du sens à votre travail ! En effet, à l’heure de la RSE (la Responsabilité Sociétale des Entreprises), il est nécessaire, pour les entreprises, de bien comprendre que l’argent n’est plus le grand favori dans ce quarté ! Les salariés cherchent de plus en plus un environnement professionnel éthique ! Une entreprise dont ils seront fiers et pour laquelle ils auront envie de se lever chaque matin !
2- En deuxième place : la rémunération !
La rémunération reste toutefois importante ! En effet, 32 % d’entre vous estiment qu’elle peut faire pencher la balance ! Même si elle reste bien placée dans le classement, la rémunération a perdu du terrain ces dernière années !
3- En N°3 : les perspectives d’évolution
Pour 21 % d’entre vous, l’envie d’apprendre et de continuer à évoluer est prioritaire ! Et oui, après quelques années on a parfois l’impression d’avoir fait le tour de son poste; la sensation d’avoir tout vu, tout fait. C’est peut être le bon moment pour se mettre en veille d’un nouveau challenge !
4- les horaires de travail
Enfin, les horaires de travail ferment la marche avec 4 % d’entre vous qui priorisent l’équilibre vie pro vie perso. En effet, les longues soirées de travail au bureau et les horaires à rallonge semblent être de moins en moins à la mode ! En parlant d’horaires et d’équilibre, depuis la crise sanitaire, le télétravail s’invite également au débat… La suite au prochain numéro !
Les Colettes, 11/10/21.
Source : sondage Les Colettes LinkedIn.
La-petite-minute… de témérité
Chaque process de recrutement tient sa part de difficultés…
Le recrutement est un métier qui demande sa part de courage et chaque process peut être rempli de difficultés diverses et variées. Pour le connaitre assez bien maintenant, ce métier est fait de hauts et de bas ! C’est un job que l’on ne peut pratiquer sans témérité et courage !
Ce n’est pas pour autant qu’il faut se contenter d’aller au plus simple ! Ni qu’il faut choisir la solution de facilité ! Au contraire, c’est souvent dans les recrutements les plus compliqués que l’on apprend le plus et que l’on va en ressortir grandi ! Il faut donc savoir se challenger et sortir de sa zone de confort afin de tout mettre en oeuvre pour accompagner entreprises et candidats dans ces process de recrutements souvent compliqués. En effet, sortir de cette fameuse zone de confort vous permettra d’affronter vos peurs et surtout de découvrir de nouvelles possibilités et opportunités ! Et pourquoi pas en profiter pour acquérir de nouvelles compétences ?! Il faudra également du courage pour reconnaitre et choisir de vaincre les difficultés pour atteindre son objectif !
Prenez donc votre courage à deux mains et surpassez-vous ! La récompense et la satisfaction du travail accompli n’en seront que plus belles !
Et merci à Nelson pour l’inspiration de cette citation made by Les Colettes !
Jules, 23/06/2021.